En Mauritanie, la chasse aux organisations internationales de Droits humains continue
Ce dimanche 17 mars 2019, pour la deuxième fois en l’espace de quelques mois une délégation d’Amnesty International se rendant à Nouakchott a été bloquée à l’aéroport international Oumtounsy de Nouakchott. Cette délégation en provenance de Dakar, formée de Madame Kiné Fatim Diop et de Monsieur François Patuel, se rendait à Nouakchott sur une invitation du FONADH (Forum des Organisations Nationales des Droits de l’Homme). La délégation avait également établi un programme de visites convenues avec les autorités Mauritaniennes.
En effet, le régime mauritanien reprocherait à Amnesty International d’entretenir avec certaines organisations mauritaniennes « extrémistes » des relations de partenariat.
IRA – Mauritanie, attaché au principe de la liberté de mouvement et d’association :
– Condamne vivement les agissements irresponsables et insensés des autorités mauritaniennes contre Amnesty International,
– Exprime sa solidarité avec Amnesty International qui dans l’exercice de sa noble mission fait preuve de grand professionnalisme et qui est impartiale, crédible et d’utilité publique internationale.
– Exige du gouvernement mauritanien des explications sur ce type d’incidents à répétition qui, de façon considérable, accentuent le discrédit de la Mauritanie, déjà très mise en mal.
– Exhorte le pouvoir mauritanien à reconsidérer leurs relations actuelles avec Amnesty International au grand bénéfice des droits de l’homme en Mauritanie.
– Réitère sa position vis-à-vis du régime mauritanien, toujours sous la coupe ferme du dictateur Mohamed Ould Abdelaziz malgré l’illusion que veulent vendre des « sous-marins » du système au peuple Mauritanien, soit disant que le pouvoir est désormais entre les mains du subitement juste : Mohamed Ould Ghazouani.
Nouakchott, le 22 mars 2019
La Commission de communication