Répression de l’expression et du militantisme pacifique: Une dirigeante d’IRA-Mauritanie arrêtée.

Le 17 mai 2018 huit (8) voitures de police, investissent la maison de Mariem Cheikh, membre du conseil exécutif d’IRA-Mauritanie, plusieurs fois arrêtée, torturée, jugée et condamnée, Mariem Cheikh, s’est exprimée il y a quelques jours dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux et dans laquelle elle dénonce la talibanisation rampante de la Mauritanie. La militante abolitionniste à fustigé l’alignement du pouvoir dictatorial de Mohamed ould Abdelaziz  sur la rhétorique et les lois salafistes, la connivence de ce pouvoir avec la nébuleuse des groupes terroristes du Sahel, l’oppression de personnes d’ascendance Africaine en Mauritanie; madame mint Cheikh a dénoncé aussi la myopie des pays occidentaux et organismes internationaux qui coopèrent avec le régime mauritanien dans le cadre de la lutte anti-djihadiste bien que ce dernier est un vecteur de soutien et de propagande à l’extrémisme violent.

A partir de 2h le matin, 3 officiers de police, tous Beydane, ont commencé un long interrogatoire à Mariem Cheikh. Dans la première manche de questionnaire auquel elle a été soumise au cours de la journée du 17 mai, Mariem a été démarchée par les instructeurs, pour qu’elle abandonne IRA en contrepartie de subside

L’interrogatoire de Mariem Cheikh s’est poursuivi jusqu’à l’aube; les officiers de la police politique ont proposé à Mariem Cheikh de dire que ses déclarations dans la vidéo lui ont été dictées par le président d’IRA-Mauritanie Biram Dah Abeid et qu’en contrepartie de cette déposition, elle sera libérée et acquittée. Mariem a refusé de participer à ce jeux éternel et récurent du régime de Aziz contre le président d’IRA-Mauritanie et ceux de ses compagnons.

IRA – Mauritanie dénonce une fois de plus ces violations graves des droits les plus élémentaires et appelle les militantes et militants de rester mobilisés jusqu’à la libération sans conditions de Mariem Cheikh injustement séquestrée.

Nouakchott le 18/05/2018

La commission de communication

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