Esclavage foncier en Mauritanie : Nouvelles victimes de la répression

Après la confiscation orchestrée par le pouvoir mauritanien de 93% des terres des esclaves noirs de la tribu de Tajakant au profit de leurs ex-maîtres Arabo-berbères dans le département de Rkiz, les protestations pacifiques du groupe spolié, épaulé par les militants de l’ONG IRA, n’ont cessé. Une fois de plus, durant la matinée du 7 février 2024, de nombreuses unités de police ont été dépêchées sur place, afin d’accentuer la répression des rassemblements pacifiques qui réclament l’annulation de la décision injuste. Il s’agit, ici, d’une atteinte mortelle à la survie du paysannat Hratine autour du lac Rkiz.

Depuis d’une semaine de confrontation, les forces de maintien de l’ordre traditionnel exercent une violence continue, que ponctuent les arrestations, les molestations et l’usage de la torture dans les cachots du système d’hégémonie ethno-tribale. Hommes et femmes y succombent, sans distinction.

Aujourd’hui, Mohamed Boushab, a eu le crâne fracturé et perd énormément de sang. Les autorités refusaient de l’évacuer à Nouakchott, la capitale. Mohamed Nouh, un autre manifestant pacifique souffre de contusions ; à force de subir l’acharnement vengeur, son corps affiche des ecchymoses et diverses meurtrissures. Les images jointes témoignent de la brutalité.

R’kiz 07/02/2024

La commission de communication

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