Le grand complot
Une fois de plus les autorités mauritaniennes sévissent contre IRA – Mauritanie. Après avoir trainé les pieds et avoir gardé le président Biram Dah Abeid pendant 6 jours, elles se sont décidées, le lundi 13 août 2018, à le déférer auprès du procureur. Après audition par le procureur, il a été confié au juge d’instruction auprès du tribunal régional de Nouakchott Sud.
Il ressort clairement de la démarche qu’il s’agit bien d’un complot ourdi contre IRA – Mauritanie et son président ; un complot que seuls les dupes n’en voient pas les objectifs. Il s’agit surtout de soustraire Biram Dah Abeid de la campagne électorale qui s’annonce. Ce sera un grand manque à la campagne mais qui ne l’empêchera pas de se dérouler selon les plans et directives mis en place par le Directoire national de campagne.
La mobilisation actuelle des militantes et militants doit être maintenue et soutenue. Le défi de l’heure est grand : il faudra gagner les échéances électorales en vue.
En effet, IRA – Mauritanie prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur la banalité des chefs d’inculpations retenus contre le président et fait savoir que par un passé récent, des menaces de tous genres ont été proférés contre des leaders d’opinion mais aucun procureur n’a jamais fait bouger le moindre petit doigt. Mieux, certains ont tiré à balles réelles sur des individus rendus infirmes à vie alors que les auteurs n’ont jamais été inquiétés.
Les partis politiques, la société civile et les personnes éprises de paix doivent prendre leur responsabilité et être conscients du danger : cette injustice dont est victime le président Biram Dah Abeid, IRA – Mauritanie et le parti Sawab, pourrait bien les menacer dans un avenir proche.
Nous lançons un appel urgent à la communauté internationale, organismes et organisations gouvernementales et non gouvernementales pour qu’ils dénoncent ce régime dictatorial qui refuse tout jeu démocratique partisan et écarte tout celui qui le gêne, foulant du pied toutes les normes démocratiques.
Nouakchott le 14/08/2018
La commission de communication