Communiqué de presse

Une rencontre a eu lieu au domicile de Biram Dah Abeid, le vendredi 9 février 2018, entre la direction d’IRA – Mauritanie et les dix activistes « iraouis » arrêtés suite à la marche pacifique dénonçant l’ascension galopante des prix des denrées premières nécessité, la chute inexorable de la valeur de la monnaie, la démultiplication des impôts et taxes et le rétrécissement du pouvoir d’achat le 7 février 2018. Les dix marcheurs d’IRA, après quarante huit heures passés séparément dans les différents commissariats de police de Nouakchott, ont raconté leur calvaire, fait de  violences physiques ou verbales, de privatisations de sommeil, de nourriture, d’eau potable, de toilettes, de visites familiales et de tout contact avec l’extérieur. Les insultes à caractère raciste et dédaigneux étaient les mots dont les geôliers en chef constitués d’une seule communauté ne cachaient pas à leurs victimes leurs positions racistes et séparatistes.

IRA – Mauritanie dénonce aussi la composition mono-ethnique et monocolore des différents corps d’État en Mauritanie mais souligne à travers ce texte la prégnance du phénomène au sein de la police mauritanienne

IRA – Mauritanie enjoint à tous les militants de noter, immortaliser, archiver, toutes les informations : paroles, faits ou gestes ainsi que tout document écris, visuel ou sonore, de la part d’officiers ou autre sous-officier ou agent des forces sécuritaires s’adonnant aux crimes et ou délits de torture ou d’humiliation, aggravés par l’altitude ou les propos suprématistes.

IRA – Mauritanie lance un appel à ses militantes et militants, sympathisantes et sympathisants, à continuer la mobilisation contre l’enrichissement sans scrupule et illicite de l’entité dirigeante, à travers la montée vertigineuse et injustifiée des prix du coût de la vie et l’appauvrissement systématique des citoyens mauritaniens.

IRA – Mauritanie réitère enfin son attachement au droit légitime et constitutionnel des mauritaniens à manifester pacifiquement pour exprimer leurs positions et sentiments citoyens ainsi que la détermination de ses militantes et militants à payer le prix du refus de la confiscation par le régime de Mohamed ould Abdelaziz, du droit à manifester, à se réunir et à s’associer.

 

Nouakchott, le 10 février 2018.

La commission de la communication

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