Biram Dah ABEID invité d’honneur du 6è Congrès Panafricain de Munich

Dans son intervention aux congressistes, le président de l’Initiative de Résurgence du Mouvement Abolitionniste (IRA –  Mauritanie), Prix des Droits de L’Homme de l’ONU 2013, invité d’honneur de ce 6è Congrès, a attiré l’attention du public sur l’esclavage dont les personnes d’ascendance africaine continuent d’être victime dans les pays arabes. S’agissant de son pays, la Mauritanie, il a dénoncé les interprétations fallacieuses de l’islam qui s’appuient sur un “code nègre” qui maintient les structures et modes de pensées esclavagistes dans le pays. Il a informé le public sur l’esclavage par ascendance qui continue de régir les rapports sociaux en Mauritanie et dont la composante haratines (esclaves et  anciens esclaves) est la principale victime.

Il a dénoncé le génocide, les exécutions sommaires et le racisme dont les noirs ont été et continuent d’être victimes en Mauritanie.

L’évocation des 28 négros africains exécutés pour célébrer symboliquement le 28è anniversaire de l’indépendance du pays a fait couler des larmes à certains Congressistes.

Dans son allocution le président du Mouvement abolitionniste mauritanien a demandé aux participants et participantes de faire pression sur leur gouvernement pour que la Mauritanie applique ses propres lois relatives à l’esclavage et toutes les conventions internationales ratifiées par son gouvernement.

Dans cette même allocution, il a rendu hommage au jeune patriote africain Kemi Seba victime de la collusion de certains milieux de gouvernance néocolonialistes africains a cause de ses positions pour la renaissance de l’Afrique et en faveur des personnes d’ascendance Africaine.

Le président des réseaux IRA a dénoncé aussi le silence de la communauté internationale sur le génocide des musulmans Rohingas, l’implication d’un prix Nobel de la paix dans ce forfait et encore le silence de la fondation du Nobel.

Biram Dah Abeid a aussi fustigé le régime mauritanien qui tente de contrer la fatalité démographique et démocratique en confisquant le peu de libertés individuelles et collectives en réprimant les forces anti-esclavagistes et démocratiques mauritaniennes à savoir l’interdiction de IRA – Mauritanie, l’emprisonnements et la torture de ses membres, le harcèlement des syndicalistes, des journalistes, des élus et des hommes d’affaires.

 

Nouakchott le 12/09/2017            La commission de communication

 

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