En Mauritanie, pour des dizaines d’emprisonnements de Hratin anti-esclavagistes,…
En Mauritanie, pour des dizaines d’emprisonnements de Hratin anti-esclavagistes, l’incarcération En Mauritanie, pour d’un arabo-berbère esclavagiste, est de trop
IRA vient de remporter une victoire de taille, sur l’establishment esclavagiste, par l’emprisonnement, hier dimanche 11 février 2013, de Rahma Mint Legreyve, femme arabo-berbère, d’extraction aristocratique, enseignante fonctionnaire au ministère de l’éducation nationale de Mauritanie; la garde-à-vue, décidée, ce jour, par le juge d’instruction du tribunal de Nouakchott, sous l’inculpation de pratiques d’esclavage sur la victime, esclave par ascendance, Youma Mint Salma ; trois plaintes ont été introduites par la mère et les deux frères de la susdite, assistés dans cette démarche et procédure par IRA-Mauritanie; après plusieurs jours de sit-in permanent organisé par des centaines de militants abolitionnistes, issus en grande majorité, de l’ethnie servile Hratin ; l’action fait suite à une campagne nationale d’information et de vulgarisation, dirigée par le président d’IRA et ses principaux collaborateurs.
Le cas présent révèle un enfer subi, durant des décennies, par une femme, Salma, la soixantaine, ses quatre garçons et sa fille ; pour une fois, les autorités mauritaniennes se sont résignées, après plusieurs emprisonnements, procès et condamnations d’activistes anti-esclavagistes Hratin, à décider d’inculper, une seule personne parmi la famille Ehel Legreyve, contournant ainsi le constant d’un crime, commis en réunion, dont la délibération et la durée élargit la culpabilité bien au-delà d’un seul individu; la victime et ses enfants ont vécu, depuis leur naissance, sous l’emprise, le joug et l’exploitation physique et sexuelle des différents membres et foyers de la famille Ehel Legreyve à laquelle Salma et ses enfants reviennent comme bien meubles, par le droit successoral esclavagiste, codifié et sacralisé dans des livres de négriers auxquels l’État mauritanien donne les qualificatifs de sunnites malékites ; l’on s’en souvient, en avril 2012, IRA en avait brûlés quelques uns, pour réfuter le rang de première source de loi, que leur confère le préambule de la constitution de la République Islamique de Mauritanie.
IRA souligne apprécier positivement l’acte d’accusation de « crime de pratiques esclavagistes », que le ministère public mauritanien viens d’entériner contre Rahma Mint Legreyve, dont la victime, Youma mint Salma, est restée sous sa coupe, depuis l’âge de trois ans, donc 15 années durant, jusqu’au jour de l’arrestation de la présumée esclavagiste, le 7 février 2013.
IRA attire l’attention de l’État Mauritanien sur le fait que la mère de Youma, Salma Mint Meydewe, ses quatre fils, Saleck, Mbareck et Bilal et Mhaimid (jusqu’à son décès), ont aussi éprouvé le même quotidien de violence, d’aliénation mentale et d’humiliation, sans omettre le travail indécent, non-rémunéré, la privation de repos et de soins et ce depuis leur naissance. Ainsi, ils ont tous grandi dans cet enfer et ce par la volonté, l’action, et pour le compte des autres membres de la famille Ehel Legreyve ; ces personnes, les plaignants les citent, les mettent en cause et les accusent dans leur dépositions devant la police. En conséquence, nous considérons inconcevable et incohérent l’acte d’accusation d’un membre de la famille présumée esclavagiste et la mise, hors de cause, des autres co-auteurs, désignés dans des faits de nature égale et par les mêmes témoins;
IRA mets en garde, le ministère public et le pouvoir judiciaire, contre toute orientation visant à satisfaire les exigences des segments tribaux esclavagistes tel l’ensemble tribal Oulad Ahmed, aristocratie guerrière dont descend l’inculpée ; solidaire du crime, cette communauté, pourtant exposée à son tort incontestable, au lieu d’en concevoir de la honte, s’est mise à organiser, quelques heures après le prononcé de l’acte d’inculpation, trois manifestations, simultanées : l’une dans la ville ville de Chogar, fief tribal des présumés esclavagistes et l’autre devant la grille du Palais présidentiel à Nouakchott; une autre devant le siège du gouverneur de la région de Nouadhibou; les slogans déclamés au cour des deux démonstrations sont:
1. Appels au meurtre contre les membres de l’IRA et sont président Biram Dah Abeid
2. L’esclavage est légal dans le Coran (sic)
3. L’exigence de libération sans conditions de l’inculpée incarcérée et l’arrêt de toutes poursuites, sur le chef d’inculpation de l’esclavage, de traite de personnes ou d’exploitation de mineurs;
IRA exige l’ouverture d’une instruction judiciaire sur l’acte notarié dont se prévaut Rahma Mint Legreyve pour juger licites les pratiques et l’exploitation infligées à sa victime durant toutes ses longues années; notre organisation ne pouvant permettre que reste impuni, un notaire qui mette son serment et son autorité morale au service du blanchiment, d’infamies, classées par la constitution et le droit international, comme crime contre l’Humanité;
http://www.alakhbar.info/28813-0-5–5CCBF-5-B-CC.html
http://www.aqlame.com/article11990.html
http://mushahid.info/2010-12-05-09-03-22/7297–qq.html
http://www.arahora.net/2334345345345/4603-2013-02-10-20-44-57.html
http://www.elhourriya.net/index.php/news/26571-elhourriya-mauritania.html
Depuis la mise en dépôt, à la prison des femmes de Nouakchott de la présumée esclavagiste, Rahma Mint Legreyve, IRA relève que plusieurs sites d’information en Mauritanie publient des dépêches qui rendent compte des exigences et chantages, appliqués, par les proches de l’accusée, aux autorités mauritaniennes; plusieurs journaux en ligne – liens disponibles dessous, confirment que les proches de Rahma ont fermé la route de l’espoir – sur l’axe Nouakchott-Nèma – le principal et le plus important passage trans-mauritanien; ces domaines d’information ont tous corroboré que les insurgés réclament la libération immédiate et sans condition de Rahma Mint Legreyve, avant d’autoriser la reprise du trafic; au derniers nouvelles, Akhbar info, dans son lien ci-dessus, indique, de source « sure », que Abdellahi Ould Ahmed Damou, le Conseiller du Président de la république mauritanien, a rencontré les manifestants favorables à la présumée esclavagiste et les a rassuré, de l’engagement du Chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, à donner, dés lundi 11 février 2013, les instructions nécessaires pour remettre, en liberté, Rahma Mint Legrayve, auteur présumée de crimes d’esclavage.
IRA n’ose accorder du crédit à de telles allégations et lance, néanmoins, un appel vibrant, aux couches serviles, victimes d’esclavage, de discriminations et d’oppressions, pour le déclenchement d’ un sursaut populaire, civique, pacifique et de résistance, contre les forces rétrogrades et centrifuges ; il s’agit de démontrer que les Hratin ne se laissent plus imposer le chantage de l’extrémisme, qu’au jeu du nombre et de la démonstration de force populaire, ils savent aussi donner de la voix ; il importe surtout de réhabiliter l’État mauritanien sur des bases de justice, d’égalité, de droit et d’humanité, afin d’accorder vie et sens, à des lois toujours rétractées dans la vitrine de la respectabilité internationale.
IRA souligne que cette femme esclave, sexagénaire et ses enfants, ont été maintenus sous le régime juridique et social du code esclavage mauritanien, transcrit dans les livres incinérés il y a quelques mois; cette femme et ses enfants, avilis, meurtris, sans aucune instruction scolaire ou religieuse, démunis de tout, animalisés, chosifiés par leurs bourreaux, sont maintenant pourchassés et désignés à la vindicte de leurs maitres, exposés à l’outrage ; ces victimes n’ont trouvé protection qu’au sein d’IRA; où sont les partis politiques, prétendus dépositaires du militantisme démocratique, de positions progressistes et d’orientations anti-esclavagistes?
IRA appelle les musulmans à interroger le clergé mauritanien, qui se targue d’être sunnite malékite, ses bataillons, d’érudits et d’imams, si prompt à crier au sacrilège, appeler aux meurtres et décréter l’apostasie : où sont ils devant le calvaire de cette femme et ses enfants, une souffrance ponctuée, des années durant, de fornication forcée, collective, de châtiments corporels, de dénuement moral et matériel; et est ce que cette classe religieuse reconnait dans le vécu décrit ici les termes du droit prétendument islamique, que l’on enseigne encore dans nos Mahadhras?
Les partis politiques mauritaniens, hier prompts et zélés à exiger le châtiment voire la mise à mort de l’IRA à cause de l’incinération des livres négriers, apportent, à présent, leur soutien, par le silence, ou d’autres procédés et démarches, fourbes, fins et sournois, aux segments esclavagistes; ils se gardent bien de prendre parti pour les victimes de cet ignoble forfait contre lequel chacun prétend pompeusement lutter ; hypocrisie, au pouvoir, hypocrisie dans la société !
IRA appelle à l’insurrection intellectuelle, morale et religieuse des justes de Mauritanie; nous invitons les militantes et militants, de notre organisation et de toutes les organisations sœurs, à s’investir dans l’action du porte-à- porte, à Nouakchott, ses quartiers populaires et d’autres villes du pays, afin de mobiliser les forces sociales et populaires, en vue de la résistance au dictat de l’opinion publique obscurantiste ; le bloc hégémonique est en train d’imposer sa raison à l’État et aux juges ; la complicité électoraliste des élites – commerçantes, militaires et administratives – avec la féodalités porteuses de voix, sert de terreau fertile au déploiement de ce refus de respecter le droit !
Le bureau exécutif