Communiqué conjoint: IRA Mauritanie / ONG Secours Net
Un groupe d’individu proche de Madame Aicha Mint Saibott, de la tribu Neghmach, , a attaqué ce matin vers une heure , la brigade des mineurs ou elle est détenue pour pratiques d’esclavage sur Aouichetou Mint Hamadi, âgée de 10 ans. Ce cas, avait été signale il y’a quelques jours, par la section IRA à Arafat.
Le groupes a assailli la brigade aux cris de «libérez notre femme », «libérez notre fille », « vous étés tous des chiens ».
Le groupe composé exclusivement d’arabo- berbères a proféré menaces et insultes aux militants de IRA Mauritanie en sit in permanent devant la brigade des mineurs, traitant Biram Dah ABEID de «chien méritant la mort ». Dans leur colère noire contre le président et les militants d’IRA Mauritanie, le groupe, dirigé par Mahmoudi ould Saibott, président d’un parti politique mauritanien et vice président de la coalition des partis de la majorité qui soutien le chef de l’Eta Mauritanien le général Mohamed ould Abdel Aziz, a verbalement menacé d’utiliser des armes à feu. «il faut des rafales pour les exterminer tous » disaient t’ils ; ils ont même sorti une arme à feu que la police a fini par confisqué après l’insistance des militants d’IRA
Les militants regroupés devant la brigade n’ont pas agi et ont laissé la police faire son travail. La surprise a été grande quand le groupe d’arabo berbères s’est attaqué aux agents de sécurité de Biram Dah ABEID. Une rude bataille aux coups de point, s’en est suivie. Les jeunes assurant la sécurité du président de l’IRA se sont légitimement défendu et ont réussi à repousser les assaillants à fuir à l’intérieur de la brigade.
Les assaillants qui tentaient de faire libérer par la violence, la présumée esclavagiste des locaux de la police, ont saccagé le commissariat et molesté des policiers qui, curieusement, sont restés résignés ; un policier, cousin de la prévenue, détaché dans cette brigade depuis l’arrestation de sa cousine, s’est engagé publiquement avec les assaillants dans leurs actes de vandalismes.
Certains jeunes parmi le groupe des assaillants se sont éloignés mécontents de la tournure qu’ont pris les choses, reprochant à leur chef de file d’avoir détourné l’action vers la saccagé du commissariat alors que selon eux l’action devait être limitée à une rafale sur la personne de Biram Dah ABEID qui était assis sur une chaise au milieu des militants d’IRA.
Face à la gravite de cette provocation et des menaces proférées, nous
– lançons un appel solennel aux autorités de ce pays, pour mener une enquête sérieuse approfondie afin de situer toutes les responsabilités dans cette tentative d’assassinat
– recommandons à la justice mauritanienne de se saisir, sans laxisme, de cas d’agression, de violence et de tentative de meurtre qui vise non seulement les forces de de police dans l’exercice de leur fonction, mais aussi les défenseurs des droits humains
-de poursuive l’enquête sur le cas avéré d’esclavage dont Mme Saibott est accusée et de faire en sorte que la victime en l’occurrence Aouichetou Mint Hamadi, puisse rapidement être retrouvé et exfiltrée des mains de ses maîtres.
– Tenons l’Etat mauritanien comme responsable de toute atteinte à la vie et à l’intégrité de Biram Dah Abeid
– Réitérons notre engagement pacifique à lutter sans relâche, contre l’esclavage par ascendance et l’exclusion dans notre pays.
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Malick Fall
President ONG Secours Net
Conseiller du President de IRA Mauritanie
Tel. : 00222 46 42 02 95 – 00222 45 24 70 25
Web : www.secoursnet.mr
Non lieu pour Lekhweydem mint Diaguili s’étonne Biram
Evoquant le cas judiciaire, relatif à l’asservissement de Lekhweydem mint Diaguili, le leader de l’Ira-Mauritanie, Biram Ould Dah parle de développement malheureux, soulignant que le procureur de la république du tribunal de Nouakchott, qu’il indexe de liens de parenté avec la famille présumée esclavagiste, « a purement et simplement remis la victime à ses présumés maîtres, prétendant qu’elle est majeure et que dans ce cas on ne pourrait pas parler d’esclavage » dit Biram, rappelant que c’est en contradiction avec les textes selon lesquels « la majorité et le consentement de la victime ne peuvent représenter aucune circonstance atténuante pour le coupable » ajoute-t-il. IRA-Mauritanie, SOS.Esclaves et l’AFCF auraient vigoureusement dénoncé le sort réservé à cette affaire.
Le véridique Mauritanie